Jardins familiaux: le récupérateur d’eau de pluie, une autre solution?….Rêve ou réalité?

Un « champ » de rêve ou le ré-usage des emballages industriels : Une vision tout en contraste pour quelle issue environnementale ?
Un « champ » de rêve ou le ré-usage des emballages industriels: Une vision tout en contraste pour quelle issue environnementale?

De nouveau entr’ouverts à nos yeux, les jardins familiaux endormis voient éclore les taches de couleurs des  toutes premières fleurs  .Ainsi ,des jaunes , des oranges ou des rouges  et très rarement du bleu viennent à agrémenter notre vision de futurs pour des espaces végétal accueillant récoltes et moments partagés en famille  .Cependant , des teintes frappent par leur présence avec un spectacle  fort en couleur dans cet espace éco responsable et apaisé  qui entoure une nature ligneuse .Le bleu  y est devenu très mode !

Nul doute, ce sont des récipients, vétuste présence dont une première vie fut honorable et homologuée .La supply chain des produits industriels qu’ils ont contenus en avait acté les vertus .Lavés, rincés puis coupés ces contenants sont un ré usage pour le stockage de l’eau. Elle provient souvent de la pluie à collecter et stocker en réserve tampon .Ainsi ces futs et tonneaux deviennent des récupérateurs aériens de  la plus ancienne des sources de vie ! Mais ce phénomène de masse c’est amplifié car cette matière plastique teintée a remplacé le métal dont la nature première avait tendance à rendre fuyard les futs en fer dès la première rouille installée. Est-ce une autre vie durable qui commence pour ces emballages industriels ou une étape vers qu’elle issue ?

Ces ex «  emballages industriels » restent des produit à base de plastique de type  PEHD ou PP .En tant que tel ce sont des déchets à recycler qui au terme de la convention de concession du lieu concerné ou du jardin partagé seront à traiter .Le particulier, l’association et souvent la collectivité choisiront via une collecte  ce qui  ne peut aller en déchetterie par nature de matériaux si le tri sélectif a été développé  car il n’est plus rare de voir des IBC ( Intermediate Bulk Container) adossé aux constructions !.Un cout qui est à assumer.

L’image  contemporaine des jardins familiaux ou des espaces partagés pour de l’agriculture urbaine ne devraient-ils pas été respectés par des cuves d’écoconception esthétique à faible empreinte carbone et à ré usage avec des déchets ciblés minimum ?

Libérer les jardins familiaux du poids du passé!

En effet, toute une partie de la filière du recyclage oriente vers ce possible pour un ré usage. L’économie solidaire très présente en ces lieux de partage cherche souvent ces seuls aspects « discount » .  Or la genèse de ces emballages fut aux antipodes  de l’éco conception il y a plus de 50 ans maintenant. Par ailleurs, remettre à neuf  après la première  utilisation un emballage industriel  nécessite une forte charge de traitement lessiviel pour  accéder à de tels réemplois. De production, en transport et espace de stockage  puis recyclage par action thermique et chimique une très importante   empreinte carbone de 15 à 30 kgCo2 (pour 100 litres de conditionnement en PP, PE ou GRV composite) est générée .Certes si une forme de « close loop »  particulièrement présente dans le milieu industriel existe car économiquement liée au cycle des emballages neufs et en diminue le poids  de 40 % (ADEME Bilan GES Sept 2017) . Les couts sont supportés par la totalité de la chaine de valeur des industriels interdépendants, mais dans le cas de ces associations à but non lucratifs  il n’est pas certain qu’ils puissent en porter à terme la charge sociétale différée !

La demande étant présente les besoins sont aussi satisfaits par des produits neufs dédiés. Ils sont parfois adossés à des nouveautés en végétalisation intégrées tout en restant de très volumineuses enveloppes    sophistiquées creuses mais rigides. Ce sont là de nouveaux meubles de jardin qui certes ont une réponse marketing adossée quelle est au besoin contemporain des primo accédant de maison intégrée au plus près de l’espace végétal. Cependant c’est une réponse de sur-ajustement au besoin fondamental du client (« Overshooting » en termes économiques  ) .D’autant que si le propriétaire oubli la vidange de l’eau  avant l’hiver ….il est certain que le gel  lui se chargera de la mise en forme ! Et l’application connectée diriez-vous pour penser à tout ? Oui mais elle aussi à un cout  et une empreinte carbone des serveurs qui l’alimente !

Les contenants contemporains de grand volume devenus de banals commodités   sont de plus en plus présent pour répondre aussi aux espaces végétalisés, ce printemps sous ses rayons nous le montre, pendant que la GSB se fend  de promos pour des jarres de 600 litres  aux formes helléniques.

Oui, cette part du  rêve s’oppose à la réalité. Quelle est donc  l’innovation d’eco-conception avec des fondamentaux simples qui permettent de limiter pour sa plus faible partie possible l’empreinte carbone de ces  contenants ?

Il reste ces « champs » ou l’agriculture « urbaine » ferra peut être éclore  l’attente d’autre chose, et de surement frugal ! Cette vision qui ne peut être avec zéro de tout déchet et de toute empreinte carbone fait sens dans une époque à construire avec une vraie économie circulaire. Alors  les sirènes du second choix industriels recyclés ne seront plus les seules options. Des associations référentes de jardins familiaux, des jardiniers ou citoyens pourront faire un choix solidaire .

 Alors  a quand moins de…… 5kgCo2 (au 100 litres) ?, tout en laissant le « bois »  loin de ce domaine industriel ,car il donne déjà de sa personne dans bien des sujets !

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