Le récupérateur d’eau en plastique: réduire cette matière pour des jardins plus responsables!

La raison et la pression médiatique poussent à dire : « OUI, il le faut ! »

Une tache de grande ampleur avec des couts financiers nous attend. Pourquoi? Une action est-elle possible? Oui, mais laquelle?

Jardins familiaux dans le Vaucluse: Des cuves IBC/GRV comme autant d’histoires industrielles pour de l’eau

Un des matériels le plus commun dans un jardin est la cuve, qu’elle soit un simple réservoir d’appoint  (généralement un fut bleu tronqué) ou un récupérateur d’eau de pluie. Or depuis 25 ans, ces cuves sont à 95% en plastique.

Les chiffres sont parlants car ils donnent l’ampleur de la présence de ces produits dispersés dans le domaine public ou privé. L’INSEE  recense 17 millions de jardins adossés à des résidences. Les associations nationales référentes de Jardins Familiaux et Collectifs (par exemple FNJFC et CNJCF) indiquent que le nombre de jardins gérés est de 200 000 (en 2019) avec statistiquement une moyenne de 20 lots ou parcelles par jardin collectif.

La France serait donc une terre riche de 21 millions de parcelles où le végétal peut se développer. Comme l’on trouve en moyenne 20% de parcelles avec un récupérateur d’eau en plastique, il existe donc 4 millions de réservoirs de 200 à 1200 litres. Quel énorme stock pour la France. Or dans 90% des cas ce sont des réservoirs en plastique de type PP ou PEHD. Or ces cuves ont pour la plus grande partie déjà servi, c’est donc un réemploi vertueux !

Il s’agit au minimum de 20 000 tonnes de plastique d’emballage qui ont  déjà produit  40 000 tonnes de CO2. C’est colossal même si cela s’étale sur plusieurs années.

Que  peut-on faire maintenant  d’un récupérateur d’eau en plastique ?

Ces réservoirs peuvent être de nouveau, récupérés, collectés puis transportés, ensuite triés, lavés et déchiquetés pour devenir des granulés de plastique.  Mais c’est là une belle histoire.  Ce sont des emballages impossible à réintroduire en déchetterie publique par l’utilisateur, surtout si ce sont des IBC/GRV de 1000 litres. A eux seuls ce sont des déchets . Des professionnels experts évaluent leur part à 500 000 unités soit 10 000 tonnes de plastique. Donc eux seuls ont contribué à 20 000 tonnes de CO2. Et surtout leur part ne cesse d’augmenter avec la vente sur des réseaux peut soucieux de la traçabilité. Ces chiffres sont sous-estimés vu le nombre considérable de ces conteneurs qui se retrouvent  à demeure dans la nature.

Ces IBC/GRV sont des emballages, la récupération est donc prévue  par un  Ecolabel?

Les industriels fabricants d’emballages – dont la récupération de leurs produits relève de leur responsabilité – doivent avoir une solution avec leur LIFE CYCLE SERVICE. C’est la seule option avec une collecte spécialisée. Elle est nécessaire pour ces produits qui pèsent 50 kg l’unité et ne peuvent se manutentionner à la main. En effet la contrepartie de la collecte et ses couts, se trouvera dans le gain de la matière recyclée et vendue pour réaliser de nouveaux produits.

Pourquoi n’y-a-t-il pas de recyclage des conteneurs IBC/GRV utilisés dans les jardins et qui sont en fin de vie?

Car avant d’obtenir des granulés ré employables avec des emballages aussi vieux, de très nombreux travaux sont à réaliser. Les couches internes de déchets végétaux sont à décaper mécaniquement, des cages  en acier déformées et rouillées à désassembler manuellement. De très nombreuses heures de démontage, de  tri et de lavage à très haute pression seront nécessaires. Or comme les cages acier ont mal vieilli, elles ne seront pas ré-employables . Pour ce qui est du PEHD, l’action des UV ,les peintures de masquage, les trop-pleins métalliques à démonter etc. vont rendre le temps technique beaucoup trop cher pour l’industriel . La conclusion sera le broyage grossier des conteneurs IBC/GRV plastique pour une destruction vers un incinérateur de cimenterie.

Le cycle vertueux des IBC/GRV s’arrête. La fin de vie est lourde en empreinte carbone additionnelle sans nouvel usage de la matière plastique. La peur de ces déchets s’installe, à ce jour il n’y a pas aucune proposition de  récupération !

Quel récupérateur d’eau en plastique existe  face à ces besoin de transition plus responsables pour les parties prenantes des jardins?

Il faut traiter l’existant qui sera des déchets, mais avant tout ne pas accroitre cette situation au travers des besoins croissants de récupérateur d’eau en plastique. Le citoyen comprend que l’eau potable sera limitée aux usages vitaux. Il faut donc stocker la ressource naturelle de l’eau de pluie pour tous les nouveaux jardins créés. Par ailleurs  l’équipement des résidences secondaires se développe en  PACA et Occitanie , régions qui seront touchées par la répétition des sécheresses. Les conclusions du rapport du GIEC en donne toute l’importance.

Ces contraintes exacerbées par le besoin de sécurité  en ressource d’eau donnent en moyenne une croissance de 5 % par an. Ce seront 200.000 récupérateurs d’eau en plastique par an de tout type qui seront  des déchets pour les générations futures défigureront souvent le paysage.

La solution de cuve 1000 litres UNPACK permet de s’affranchir  de toutes les contraintes.

Ce récupérateur d’eau est produit avec 80% de plastique en moins . Cette matière est utilisée exclusivement pour le besoin de réserve d’eau étanche, alimentaire et à petit prix. Il se place dans un espace réduit pour une installation   sans contrainte  ni de transport ni de manutention. L’ empreinte carbone est réduite de 85%  avec un recyclage évident des 2.3 kg de plastique en déchèterie agréée . En complément une esthétique pour un environnement végétalisé et donc apporte un agrément visuel.

Récupérateur d'eau UNPACK adapté à des jardins familiaux dans le Vaucluse. Une cuve avec 85% d'empreinte carbone en moins
Jardins dans le Vaucluse: Cuve 1000 litres UNPACK , moins de plastique et de l’esthétique en plus (Vue adaptée)

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